Hier ma femme me dit « j’ai faim, on s’fait un grec ? » alors j’l’ai emmené voir 300 au cinéma parce qu’il y a plein de grecs dans le film, et comme elle a aucun sens de l’humour elle a chialé pendant toute la séance « j’ai faim ouinnnn gnagnagna », bref, une femme quoi.

Analyse du titre :

Avant de rentrer dans le vif du sujet, prenons quelques instants pour analyser le titre : « 300 Rise of an empire » contrairement à ce que les gros nullos en anglais que vous êtes pensez, ça ne veut pas dire « la risée d’un empire », non, ce n’est pas l’histoire d’un mec qui a glissé dans une flaque de tzatzíki et tout l’empire va se moquer de lui pendant 8 siècles (quoique ça aurait été drôle). Non le vrai titre c’est la « 300 La naissance d’un empire », ce qui me rappelle ce que ma mère à dit à ma propre naissance : t’es comme ton frère, empire (j’ai toujours souffert que mon frère aîné soit le favori). Et pourquoi ça ne s’appelle pas 300 2 comme c’est la suite de 300 ? Parce que ça se prononce 302, et qu’une 302 c’est ça :

Et personne n’aurait idée de donner à un film un nom de voiture. « Renault Scénic La Naissance d’un empire », ça sonne définitivement mal.

L’histoire :

Xerxès, le chef des Perses, un grand gaillard (ou une grande gaillarde) de 2 mètres de haut, piercé de la tête au pi-yeyyy veut envahir le monde en 3D et au ralenti. Comme le monde c’est un peu grand, lui il va aller taper sur les spartiates (ça c’est l’histoire du premier film) et il charge Eva Green, sa meuf, d’aller attaquer les grecs, quant à Julien le Perse, il anime question pour un champion. Comme les Perses sont super nombreux, ils ont un peu la confiance, et ils n’avaient pas pensé que le général grec Thémistocle leur tiendrait tête. Du coup si la première partie du film est axée, elle, surtout la bagarre, la seconde partie est quant à elle beaucoup plus axée sur la bagarre. Ce qui donne un film complet, riche en émotions et en calcium.

Verdict :

Points forts :

• Le slip en métal de Xerxès (sans doute designé par Philippe Starck)
• Grâce à ses nombreux ralentis, ce qui n’était à la base un court métrage de 4min30 devient un super film d’1h42, bravo au responsable ralentis.
• La 3D sublime les scènes où les guerriers grecs mangent des sandwichs à la fêta. On a l’impression de se prendre les miettes dans le visage. On n’avait pas été aussi bluffé depuis Le Gendarme à Saint Tropez 3D.

Points faible :

• Beaucoup de bateaux coulent, ce qui écologiquement n’est pas soutenable, je pense aux nombreuses mouettes mortes à cause des marées noires qui ont été coupées au montage.
• On regrette que Nikos Aliagas ait un si petit rôle.
• J’ai trouvé cette tragédie grecque un peu légère, niveau dialogue c’est quand même moins chiadé que Phèdre de Racine (mais c’est moins chiant).
• Les lunettes 3D sont hors de prix.
• Comme tous les personnages portent des sandales, on a parfois l’impression que c’est un film sur des allemands en camping.

Phrases à sortir pour faire genre t’as vu le film alors que non

Woow les scènes sur les bateaux avaient l’air super « galère » à tourner 😉

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La scène de sexe entre Eva Green et le Thémistocle était digne de « Mariage à la grecque ».

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Tu sais où les spartiates faisaient réparer les roues de leurs chars ? Chez LéoMidas 😉 😉 ==> cette phrase prouve que vous avez vu le premier.

Ma note : 3/5 Jules César, j’aurais pu mettre 4/5 Jules César, mais j’avais oublié mes lunettes 3D alors j’ai dû en racheter, et ça m’a foutu la haine.