Hier je suis rentré chez moi, en toute pépousine, après une journée de travail, comme tout honnête homme qui se respecte. Je me dirigea comme à mon habitude vers mon ordinateur, je l’alluma et me connecta au web, jusque là, rien d’anormal. J’étais loin de me douter du cataclysme qui était en cours. Et pourtant, le temps que je fasse le trajet de mon taffe à chez moi, ces gros zozos de Facebook avaient désactivé mon compte.
Stupeur et tremblements. Je n’en revenais pas. Moi ? Banni de Facebook ? Moi ? Dont le respect est l’une des valeurs principale (ex aequo avec la politesse).
Je n’ai reçu aucun avertissement. Seul un vieux lien tout pourri qui me redirige vers les conditions d’utilisation. C’est à moi de déduire ce que j’ai fait de mal. Il fallait que je sache. La situation me rongeait de l’intérieur et commençait à me ballonner le ventre.
Voici la liste des délits pour lesquels Facebook avait potentiellement banni mon compte :

Étant absolument irréprochable sur tous les points, je m’interroge, des heures durant. Puis je me suis souvenu que quelqu’un m’avait dit un jour « tiens, Babor ? C’est pas commun comme prénom ! ». Et si Facebook croyait que ce n’était pas ma vraie identité ?! Je le vivrais un peu comme un affront car je n’est pas mon genre de mentir. Ni une, ni deux, je clique sur le lien pour faire appel, et remplis ce formulaire :

En pièce jointe, j’uploade ma carte d’identité qui prouve que je m’appelle bel et bien Babor Lelefan et que je respecte la loi.

Et dès le lendemain matin je reçois ce mail :

Je vous ai pas mis le bas du mail, mais c’est Mark en personne qui s’est excusé.
Voilà, je voulais vous en parler, car j’ai failli vous perdre, et je vous considère tous comme mes amis. (sauf ceux qui me follow parce que je les ai pas accepté en amis mais qui vont quand même voir ce post).
J’ai de plus fondé une association pour que ce genre d’injustices se reproduisent le moins possible. N’hésitez pas à m’écrire à FacebookEspoir@justice.org pour m’apporter votre soutien.
Hasta la windows vista.
Babor
putain t’es trop con